Découvrez pourquoi un bon bilan carbone* est un atout pour votre entreprise

Dans un contexte d’urgence climatique et de prise de conscience collective, de plus en plus d’entreprises s’engagent à réduire l’impact de leur activité sur le climat, vers un bon bilan carbone.

Optimiser les processus opérationnels, augmenter la rentabilité tout en diminuant l’impact carbone et l’empreinte environnementale de l’activité sont les nouveaux défis auxquels les acteurs économiques font face.

Nous vous expliquons pourquoi cette démarche comporte de nombreux bénéfices pour toutes les structures générant une activité économique.

Les vertus économiques

Faire le point sur son bilan carbone, ça commence généralement par l’étude des factures énergétiques. Il convient de combiner des mesures de sobriété avec des mesures d’efficience, les premières agissent sur les gaspillages tandis que les secondes consistent à consommer mieux avec moins d’énergie pour un niveau de confort constant.

Des réductions importantes potentielles sont à exploiter en passant à l’énergie verte. Il conviendra également d’effectuer cette démarche sur les achats, les transports, les prestations extérieures… Par exemple, l’éradication des différentes formes de gaspillage au sein de son entreprise ou la valorisation d’une partie des déchets (économie circulaire) sont des mesures relativement simples à mettre en place.


Maîtriser son impact carbone, c’est accéder plus facilement à des labels RSE ou Développement Durable. De la même manière, si vous êtes amené à répondre à un appel d’offre, votre engagement pour le climat vous permettra de remporter plus aisément les marchés ciblés.


Réduire les impacts environnementaux de vos activités tout en tirant profit des gains associés. Schématiquement cela peut se traduire par une meilleure utilisation de vos matières premières, qui, de fait, vous fera faire des économies tout en réduisant votre impact carbone. Ces économies réalisées sur vos différentes charges de structure ainsi que le renforcement de votre image auprès des partenaires comme des consommateurs constituent un avantage compétitif non négligeable pour votre entreprise.


Afin d’aider à la mise en place et au financement de ces projets, il est possible de se faire accompagner par l’ADEME et d’obtenir une subvention pouvant couvrir jusqu’à 70 % de l’investissement. Pour plus d’informations, rendez-vous sur https://www.ademe.fr/aides-financieres-lademe.

Une image valorisée

Quel que soit votre état d’avancement dans une démarche de Développement Durable, vous pourrez communiquer en externe comme en interne sur vos objectifs niveau carbone. Dans un premier temps en amont, puis par la suite sur les résultats obtenus (tonnes d’émissions de Co2 évitées, économies sur charges, KW d’électricité renouvelable injectés dans le réseau…).

Impliquer vos collaborateurs et plus largement vos partenaires opérationnels dans cette démarche, permettra une meilleure mise en œuvre des mesures prises ainsi qu’un regain de sens aux métiers.

De plus, le développement durable étant dans l’air du temps, les médias (sociaux et presse quotidienne régionale) relaieront bien plus facilement l’information, venant nourrir l’image de votre entreprise et ainsi augmenter son attractivité.

À produit ou service équivalent, l’entreprise qui aura une image plus « Green » se verra attribuer un positionnement marché plus haut de gamme que son concurrent qui n’a encore rien mis en place. Il serait donc une erreur de croire qu’une démarche bas carbone est un investissement à fonds perdus. Si la tendance se vérifie pour l’instant davantage sur l’alimentation, vos clients sont de plus en plus regardant sur tous les produits et services qu’ils consomment.

Affinez votre vision stratégique

Limiter votre dépendance aux énergies fossiles, c’est aussi être moins vulnérable aux variations des cours et à d’éventuels chocs, pénuries, vols…

Repenser sa vision stratégique au regard de son bilan carbone peut être une opportunité intéressante pour insuffler une nouvelle dynamique à votre structure, monter en gamme, renforcer sa position au niveau local, se positionner sur de nouveaux marchés etc. À noter également le fait qu’il sera plus bénéfique et facile pour vous d’entamer une démarche carbone aujourd’hui plutôt que de tout mettre en place demain (après tout le monde) dans la contrainte et la précipitation.

En diminuant votre dépendance aux énergies fossiles, vous anticipez un cadre réglementaire et économique qui va inévitablement se durcir dans un avenir plus ou moins proche (taxe carbone à l’échelle européenne / pic de production mondiale des produits pétroliers estimé dans les décennies à venir).

Les différents aléas climatiques (tempêtes, inondations, sécheresse…) constituent un facteur de risque grandissant pour l’ensemble de l’activité économique. En vous engageant dans une démarche de développement durable, vous contribuez à la réduction de ces risques. Très pragmatiquement, il s’agit de limiter l’ampleur du changement climatique afin d’en atténuer les conséquences sur l’Homme et les chaînes de valeur. Pour y parvenir, le carbone doit être placé au cœur des réflexions, dans une logique d’atténuation mais aussi d’adaptation.

Conclusion

Réduire l’impact carbone et l’empreinte environnementale de son activité s’avère donc être un virage à ne pas manquer pour les entreprises.

Au-delà des améliorations et investissements à mettre en place, il y a surtout des gains et des opportunités non négligeables.

Si l’énergie est notre avenir, alors la maîtrise de la transition énergétique est belle et bien l’avenir des entreprises.

Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.

Charles Darwin.

Sources

*« Bilan carbone ® » étant une marque, nous ne faisons pas ici référence à la prestation d’exécution d’un « Bilan Carbone ® » (qui est une obligation pour les entreprises cotées, ou de plus de 500 salariés), mais plutôt à la maîtrise des émissions carbones pour la grande majorité des entreprises, autrement dit, les TPE et PME.